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Signatures biologiques des réponses au stress et potentialité d’un régime alimentaire enrichi en acides gras n-3 pour favoriser un état de santé mentale positif malgré l’adversité


Chercheuse principale

Caroline Ménard (Psychiatrie et neurosciences)
 

Co-chercheurs

Gina Muckle (Psychologie), Richard Bélanger (Pédiatrie)
 

Collaborateurs

Natalia Poliakova (CHU de Québec-Université Laval), Pierre Ayotte (Université Laval), Stéphanie Fulton (Université de Montréal), Thierry Alquier (Université de Montréal)
 

Résumé du projet

Le Nord subit d’importants bouleversements socio-économiques, culturels et environnementaux qui engendrent une forme de stress unique chez les populations qui y habitent. La détresse psychologique est toujours évaluée à l'aide de questionnaires, soulignant la nécessité de découvrir des biomarqueurs qui pourraient être utilisés comme outils de diagnostic ou pour tester des stratégies préventives. Une personne sur cinq souffrira de dépression majeure au cours de sa vie. Malheureusement, 30 à 50 % des individus déprimés ne répondent pas ou peu aux traitements actuels, ce qui suggère que des mécanismes biologiques, notamment une inflammation accrue qui se reflète par des niveaux élevés de cytokines pro-inflammatoires dans le sang, demeurent non traités. 

Nous étudions la biologie de la détresse psychologique et de la réponse au stress via une approche biologique globale incluant le cerveau, mais aussi le microbiome intestinal, les systèmes immunitaire et vasculaire. Nous tirons avantage de modèles animaux pour découvrir de nouveaux mécanismes et tester la valeur de stratégies de prévention pour promouvoir des adaptations positives. En effet, les modèles précliniques permettent d’évaluer la contribution individuelle des habitudes de vie, notamment la composition de la diète. Chez l’humain, tous ces paramètres contribuent à l’état de santé global, ce qui justifie le besoin de mener en parallèle des études précliniques et cliniques comme proposées, et ce, afin d’identifier de nouvelles cibles et mécanismes pour développer des stratégies préventives innovatrices. Notre hypothèse est que le stress chronique et les habitudes de vie amènent des changements biologiques, possiblement spécifiques au sexe et à certaines populations, qui affectent la santé mentale et pourraient mener à l’identification de biomarqueurs.