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Une saison de terrain exceptionnelle

Publiée le 22 sep 2022

Plusieurs équipes de Sentinelle Nord se sont rendues dans le Nord au cours des derniers mois afin d'y poursuivre leurs activités de recherche, rencontrer leurs partenaires nordiques, collecter de précieuses données ou y déployer des technologies en contexte réel.

Découvrez ci-dessous quelques exemples choisis du travail de terrain réalisé par les chercheurs, chercheuses, étudiants et étudiantes de Sentinelle Nord à l'occasion d'une saison de terrain 2022 exceptionnelle.

 

Initiatives concertées pour la sécurité alimentaire dans le Nord

Sara Bolduc (professionnelle de recherche) et Marianne Falardeau (chercheuse postdoctorale) se sont rendues à Kangiqsualujjuaq au Nunavik afin d'y poursuivre leurs activités de recherche, lesquelles s'insèrent dans le cadre de la Chaire de recherche Littoral. Leurs travaux, menés en étroite collaboration avec les communautés locales, visent à mieux comprendre les habitats marins critiques de l’omble chevalier du point de vue nutritionnel, ainsi que l’importance de cette espèce pour la sécurité alimentaire de la communauté, dans le contexte des changements climatiques.

En plus de l'échantillonnage biologique, elles ont organisé un atelier qualitatif avec les gens de Kangiqsualujjuaq, et participé au camp Imalirijiit, qui regroupe de jeunes Inuit, des aîné(e)s et des membres de la communauté pour vivre sur le territoire, partager des savoirs et étudier, ensemble, le milieu marin de la région.

Initiatives concertées pour la sécurité alimentaire dans le Nord. Photo : Imalirijiit

Initiatives concertées pour la sécurité alimentaire dans le Nord. Photo : Imalirijiit

Initiatives concertées pour la sécurité alimentaire dans le Nord. Photo : Imalirijiit

Initiatives concertées pour la sécurité alimentaire dans le Nord. Photo : Imalirijiit

Initiatives concertées pour la sécurité alimentaire dans le Nord. Photo : Imalirijiit

Projets associés : 

 


 

Une fibre optique novatrice pour monitorer le pergélisol

Une équipe formée des professeurs Martin Bernier (physique, génie physique et optique), Richard Fortier (géologie et génie géologique) et de l'étudiant à la maîtrise Alexandre Ouellet a conçu un système capable de monitorer avec précision les tassements du pergélisol. Ils en ont fait l'installation cet été à Umiujaq.

Enregistrés par une fibre optique enfouie dans le sol, les mouvements de terrain ainsi captés fourniront des informations cruciales aux modèles numériques décrivant le comportement des milieux pergélisolés. Cela pourrait permettre de mieux anticiper la stabilité d'infrastructures nordiques construites sur le pergélisol, ou la transformation des écosystèmes qui s'y trouvent.

Une fibre optique novatrice pour monitorer le pergélisol

Une fibre optique novatrice pour monitorer le pergélisol

Une fibre optique novatrice pour monitorer le pergélisol

Une fibre optique novatrice pour monitorer le pergélisol

Une fibre optique novatrice pour monitorer le pergélisol

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Des réponses au fond des lacs de l'Arctique

Le professeur Raoul-Marie Couture et son équipe étaient à l’Ile Ward Hunt au Nunavut afin de participer à une mission interdisciplinaire visant à mieux connaître la flore microbienne et virale de l'une des dernières régions de l’Arctique sous un couvert de glace permanent. Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet Sentinelle Nord « Last Ice Microbiomes », dirigé par les professeurs Alexander Culley et Warwick Vincent.

Comme chimistes, l'équipe du professeur Couture se penche plus spécifiquement sur les cycles couplés de l’oxygène, du sélénium et du soufre dans les lacs du Haut-Arctique qui, pour la première fois depuis des temps géologiques, s’ouvrent à l’atmosphère. 

Des réponses au fond des lacs de l'Arctique

Des réponses au fond des lacs de l'Arctique

Des réponses au fond des lacs de l'Arctique

Des réponses au fond des lacs de l'Arctique

Des réponses au fond des lacs de l'Arctique

Projets associés :


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Recherche participative pour accroître l'autonomie alimentaire des régions nordiques

Une équipe interdisciplinaire a mis sur pied en 2019 un projet de recherche participative avec la municipalité de Cambridge Bay au Nunavut. L'objectif : accroitre l’autonomie alimentaire de la communauté et permettre le transfert de connaissances en lien avec l’utilisation de différents systèmes de culture intérieurs et extérieurs.

Des membres de l'équipe, dont le coordonnateur Charles-Félix Fournier-Côté, se rendent régulièrement sur place et ont pu démarrer la saison de culture une quinzaine de jours plus tôt que lors des années précédentes, et ce grâce à un prototype de mini-serres isolées, adaptées et réparties au sein de la communauté.

Recherche participative pour accroître l'autonomie alimentaire des régions nordiques

Recherche participative pour accroître l'autonomie alimentaire des régions nordiques

Recherche participative pour accroître l'autonomie alimentaire des régions nordiques

Recherche participative pour accroître l'autonomie alimentaire des régions nordiques

Recherche participative pour accroître l'autonomie alimentaire des régions nordiques

Projets associés :

 


 

Comprendre la dynamique des gaz dans l'Arctique

Grâce à des sources laser et des techniques d’imagerie innovantes, une équipe composée de physiciens, d'ingénieurs et de biologistes vise à détecter et quantifier les émissions de gaz émis par les lacs et sols, ce qui s’avère crucial afin de mieux comprendre les processus qui contrôlent la dynamique des gaz dans l’Arctique.

Des étudiantes, étudiants et chercheurs se sont rendus à Umiujaq au Nunavik afin d'y déployer divers dispositifs dans le but de mesurer les émissions de GES dans des mares de thermokarst.

Comprendre la dynamique des gaz dans l'Arctique

Comprendre la dynamique des gaz dans l'Arctique

Comprendre la dynamique des gaz dans l'Arctique

Comprendre la dynamique des gaz dans l'Arctique

Comprendre la dynamique des gaz dans l'Arctique

Projet associé :

 


 

De la source au robinet : une eau potable de qualité pour les communautés nordiques

Une équipe dirigée par les professeurs Manuel J. Rodriguez et Stéphanie Guilherme s’est rendue dans les communautés de Pond Inlet (Nunavut), Kangiqsualujjuaq et Umiujaq (Nunavik) cet été afin d’y poursuivre des travaux de caractérisation de la qualité de l’eau dans les lacs, les usines de production d’eau potable, les camions citernes, et les réservoirs à domicile. L’équipe a aussi conduit des enquêtes sur l’accès, la sécurité et l’hygiène en lien avec l’eau de consommation auprès des populations.

S’inscrivant dans le cadre de deux projets Sentinelle Nord et s’appuyant sur les travaux de la Chaire de recherche en eau potable de l’Université Laval, les activités de recherche de l’équipe visent à mieux comprendre les systèmes hydriques dans un contexte de pressions climatiques, géosystémiques et sociétales, puis à élaborer de nouvelles stratégies afin d’anticiper les crises environnementales et sanitaires liées à l’approvisionnement en eau potable dans le Nord.

De la source aur robinet : une eau potable de qualité pour les communautés nordiques

De la source aur robinet : une eau potable de qualité pour les communautés nordiques

De la source aur robinet : une eau potable de qualité pour les communautés nordiques

De la source aur robinet : une eau potable de qualité pour les communautés nordiques

De la source aur robinet : une eau potable de qualité pour les communautés nordiques

Projet associé :